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AU VERT

Protégeons le hérisson !

Protéger

dr Bulles de gones

Le hérisson, cet animal si sympathique et si utile, si commun auparavant, se raréfie de plus en plus. Malgré une bataille de chiffres entre les autorités et les défenseurs de la nature, chacun·e peut constater qu’il y a beaucoup moins de ces petits mammifères discrets que les décennies précédentes.

S’il n’était pas rare d’en apercevoir un au crépuscule, ou plus tristement écrasé sur une route de campagne, force est de constater qu’il est devenu inespéré d’en croiser un de nos jours. Il faut dire que cette petite boule hérissée de piquants fait partie des espèces qui cumulent les problèmes environnementaux, la pollution, la raréfaction et la fragmentation de l’habitat et de la nourriture (en 1950, on trouvait 2 tonnes de vers de terre à l’hectare contre 200 kg aujourd’hui), les collisions avec des véhicules à moteur (24%). Pourtant le hérisson est un allié de poids pour le jardinier, il dévore les larves, les limaces et toutes sortes d’ennemis des plantations, surtout les potagères. Et c’est un symbole, un marqueur de biodiversité.

Présent partout en France (sauf sur l’île d’Yeu) et en Europe, de la péninsule ibérique aux pays nordiques, il fait partie de la famille des érinacéidés, pèse de 500 g (à la sortie de l’hiver) à 1,5 kg (à la fin de l’été). Il est considéré comme omnivore même si son régime se compose plus particulièrement d’insectes, de mollusques et aussi de petits vertébrés, mais aussi d’œufs s’il en trouve. Pour trouver ses proies, il utilise son ouïe très fine et son odorat sans pareil qui lui permet de dénicher une larve à 3 cm sous terre.

L’automne est la saison où les hérissons hibernent et il y a une chose toute simple que toutes les familles qui ont un jardin peuvent faire, c’est un gîte* pour le protéger pendant cette période qui court de novembre à février, selon les régions et la température, et qui lui fait cruellement défaut du fait de l’artificialisation des sols et de la disparition des haies, taillis et autres cachettes propices à l’hibernation. Et si vous trouvez un hérisson qui semble mort dans un pot de fleur ou sous un tas de feuilles ou un carton, surtout ne le dérangez pas, veillez plutôt à le protéger du froid en le recouvrant d’une caisse en bois elle-même recouverte de feuilles mortes et/ou de branchages.

AIDER ET ACCUEILLIR LE HERISSON
*https://auvergne-rhone-alpes.lpo.fr/wp-content/uploads/Guide-Aider-er-accueillir-le-Herisson.pdf
 


Gallia Valette-Pilenko

Journaliste


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