Le Ciel, une scène engagée pour la jeunesse

Le théâtre le Ciel a dévoilé sa troisième saison. Et cela promet de belles découvertes si l’on en juge par la programmation sur le papier. Avec un fil rouge marqué, celui de la place des jeunes et des enfants, leur engagement, leur place dans la vie sociale et politique. 

Ne cherchant pas à rivaliser avec les autres structures culturelles, il accueille 11 spectacles dont quelques-uns en partenariat avec la Biennale de la danse, le festival Sens interdits, le Théâtre de la Renaissance, le TNP et la Maison de la Danse, voisine. L’occasion de pouvoir montrer des formes singulières et de nouer des liens. A l’instar du spectacle qui ouvre le bal, L’enfance majeure, donné dans l’espace public avec la complicité d’un « centre aéré utopique » mené avec la classe de CM2 de l’école Louis Pergaud, par les artistes de l’Amicale, la compagnie, dans le cadre de la Biennale. Ou de celui du State Academic Puppet de Kharkiv, un spectacle de marionnettes sur table venu d’Ukraine qu’il ne faudra surtout pas manquer, accueilli en co-réalisation avec Sens interdits. 

A voir aussi, Ce que je veux dire, une proposition choisie par la Team, un groupe d’ados qui a suivi pendant 2 ans la vie du théâtre, a vu des spectacles notamment lors du dernier festival d’Avignon, et choisi l’un d’entre eux. Le hasard fait que le comité des jeunes prog’ mis en place par le Théâtre de la Renaissance a choisi le même spectacle, expliquant la collaboration entre les deux théâtres. 
On retiendra enfin le focus sur la Suisse avec deux propositions, La Maison de mon esprit de la compagnie Old Masters, un drôle de spectacle sur l’imaginaire aux personnages à tête d’oreillers, et Le Nom des choses de la compagnie La bocca della Luna, qui explore la question philosophique du rapport entre les choses et leur nom. Sans oublier un spectacle finnois pour les plus petits, Piste, piste, piste et plusieurs propositions dansées.

La maison de mon esprit