mercredi 10 septembre
à 19h.
Andréa Givanovitch
Danse. Dans le cadre de la Biennale de la danse.
Dès 14 ans
Entre son, mouvement et matière, Leather Better explore la sensorialité du cuir et interroge la masculinité à travers ses représentations.
S’inspirant des réflexions d’Anne Juren sur la gravité et de Legacy Russell sur le glitch, Andréa Givanovitch transforme une simple veste en cuir en un terrain d’expérimentation. Frottée, frappée, manipulée, la matière devient un instrument sonore, une seconde peau qui modèle le geste et contraint le corps. Entre friction et tension, la danse se charge d’une intensité physique qui questionne les codes masculins. Répétition, épuisement, exaltation : le costume de cuir, symbole de virilité, est déconstruit pour laisser place à de nouvelles identités hybrides. À mesure que la chorégraphie progresse, l’uniforme devient fardeau, la contrainte se fait libération, jusqu’à une révolte chorégraphique contre la rigidité des normes. Entre résistance et tendresse, Leather Better célèbre le corps queer en perpétuelle mutation, dans une quête de réinvention où la danse devient un manifeste.
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