jusqu'au 16 février. 2025
Dès 12 ans
Le parcours commence par une « farandole » d’animaux pour montrer aux visiteurs et visiteuses que les épidémies ont commencé avec la sédentarisation. Un loup gris, un sanglier, une chèvre crétoise, un mouflon à corne et un âne sauvage sont là pour illustrer les différentes phases de domestication de la faune sauvage tandis qu’en face des vitrines accueillent de magnifiques reproductions des virus et bactéries les plus virulentes, aux origines de violentes épidémies, le bacille de la peste bubonique, le virus de la variole et celui du VIH. Créées en verre par l’artiste britannique Luke Jerram, leur beauté formelle contraste violemment avec leur dangerosité, questionnant profondément notre rapport au vivant.
Découpée en trois grandes parties, l’expo se développe autour de différents épisodes de contagion massive documentés par les historiens, la peste antonine (qui aujourd’hui serait plutôt identifiée comme la variole selon les recherches archéologiques), la peste justinienne, la peste noire et plus près de nous la variole, la grippe « espagnole » et le Sida. Cette progression dans l’espace de 710 m2 permet de se pencher sur l’évolution des croyances, des remèdes, et évidemment de la science, avec le développement de la biologie, la microbiologie jusqu’aux avancées actuelles et le nouveau concept de One Health, qui consiste à « appréhender ensemble santé humaine, animale et environnementale pour mieux anticiper et éviter les épidémies ».
Ce ne sont pas moins de deux cents objets que les curieux et curieuses peuvent découvrir. Des objets sortis des réserves mais aussi prêtés par une trentaine d’autres musées et institutions, dont l’Institut Pasteur, les Hospices Civils de Lyon et le Mucem. On y trouve aussi bien des documents papier que des animaux empaillés, des objets venus du monde entier, des podcasts et des petits films à visionner. Et bonus pour les plus jeunes, un atelier Atchoum ! pour découvrir le monde des microbes et des bactéries ou encore l’enquête à faire en famille Le coupable était invisible qui propose de devenir un bactériologiste à la recherche de virus…
Journaliste
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