Là où j’habite...

L'ATELIER - Au sein de l’exposition Amazonies, rencontrez des habitants de la plus grande forêt du monde. Dans les villages, observez les motifs dessinés sur les corps et les objets du quotidien. Puis en atelier, à l’aide de tampons inspirés de ces pratiques traditionnelles, révélez le monde qui vous entoure !

• Là où j’habite... atelier, en famille, 6 - 12 ans
• Période scolaire : samedi à 14h et dimanche à 11h
• Vacances scolaires et jours fériés : lundi et samedi à 14h ; jeudi et vendredi à 16h ; mercredi et dimanche à 11h
• Vacances d’été : mercredi, vendredi et dimanche à 11h ; mardi et samedi à 14h

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L'EXPO - Quand on prononce le mot Amazonie, on imagine tout de suite la forêt vierge et la jungle indomptable !  Mais c’est un pur cliché occidental que le Musée des Confluences bat en brèche dans sa nouvelle expo d’envergure, Amazonies.

Les récentes découvertes archéologiques, notamment grâce à la technique du Lidar (un radar qui permet de voir sous la végétation), dévoilent une tout autre histoire. En fait, la forêt amazonienne est cultivée depuis des millénaires. Contrairement aux idées reçues, l’Amazonie et ses paysages ont été façonnés par les humains, qui ont commencé à sélectionner des espèces végétales depuis au moins 13 000 ans. Mais ces écosystèmes sont en grand danger. C’est le message que sont venus faire passer deux membres du peuple Ashaninka, Shatsi Piyako et son frère Moisés, l’une des trois communautés présentées pour l’exposition.

Fruit d’une étroite collaboration entre l’équipe scientifique de l‘institution et de représentants des peuples Ashaninka (situés à la frontière du Brésil et du Pérou), Kayapo ou Mebêngôkre (situés dans l’état du Para, Brésil) et Wayana et Apalaï (situés entre la Guyane, le Suriname et le Brésil), cette expo très vivante plonge dans l’histoire et le quotidien de ses habitants.

Le parcours commence par des images de la forêt amazonienne prises par un drone qui remonte le fleuve le plus puissant du monde. Puis, très vite, des céramiques anciennes et des images de géoglyphes cassent le mythe d’une forêt vierge et inexplorée. Avant que les visiteurs et visiteuses n’entrent dans le vif du sujet, matérialisé par des portes, celles de l’entrée dans le monde trois peuples amazoniens avec lesquels l’équipe scientifique a entamé une collaboration au long cours, on y découvre chaque fois le mythe fondateur ainsi que des vidéos documentaires de représentants des Wayana et Apalaï, des Kayapo ou Mebêngôkre et des Ashaninka.
Et des objets bien sûr, ainsi que des animaux directement sortis des réserves du musée. C’est passionnant et c’est aussi un vibrant plaidoyer pour la sauvegarde de la forêt et des êtres qui la composent.

DR / Musée des Confluences