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jusqu'au 24 août
expo
Dès 7/8 ans
Plonger dans le monde des rêves, voilà ce que propose la nouvelle expo du Musée des Confluences. A la fois ludique et savante, elle explore plusieurs volets de ce phénomène qui occupe les humains dix ans de leur vie et qui reste encore très mystérieux.
S’inspirant des codes du théâtre, des apparitions disparitions, la scénographie est labyrinthique, un peu comme dans un rêve. Sur 1000 m2 le public peut cheminer, du regard scientifique au regard artistique, de l’Antiquité à nos jours, du rôle que joue le rêve dans différentes cultures. On apprend plein de choses en découvrant de fascinants objets, plus de 150, allant du moulage d’une statue grecque à ces étranges sculptures de l’artiste Justine Emard conçues à partir des mesures des ondes cérébrales d’astronautes pendant leur sommeil, ou à une IA capable de rendre en images les mots de vos rêves prononcés en appuyant sur un bouton. Une expérience étonnante qui ravira à coup sûr les plus jeunes même si les adultes ne sont pas en reste…
Sur sept sections que compose l’exposition, le rêve se dévoile sous diverses formes, son usage dans la psychanalyse mais aussi dans les cultures anciennes ou modernes, avec l’oniromancie qui consiste à interpréter les rêves ou les capteurs de rêves utilisés par les Amérindiens. Mais aussi le cauchemar qui donne lieu à deux sections distinctes, l’une pour les adultes, avec projections d’extraits de films d’horreur, l’autre pour les plus jeunes avec une installation tout à fait saisissante de la matérialisation d’un cauchemar et une magnifique série de photos de Arthur Tress, d’enfants mis en scène à partir de leurs propres cauchemars.
Les artistes ont également toute leur place, des rêves de l’Ancien testament aux Surréalistes, de Odilon Redon à Little Nemo dont on peut voir ici quelques planches en passant par l’installation poétique de Hans Op de Beeck, un artiste qui avait fait sensation lors de la précédente Biennale d’art contemporain, My bed a raft, the room the sea and then I laughed some gloom in me (mon lit est un radeau, la chambre est la mer, et puis j’ai ri d’une certaine tristesse en moi). Tout au long du parcours, le public peut se poser sur des divans et écouter des podcasts (6 en tout) en lien avec les thématiques.
@bullesdegones/expos
Rêvodome / spectacle musical
Journaliste
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