jusqu'au 17 mars
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Dès 6/7 ans
Il est l’un des plus grands photographes de notre temps, nombre de ses œuvres sont devenues iconiques. Né à Paris de parents émigrés russes, Erwitt fait carrière aux États-Unis où il intègre en 1954 l’agence Magnum. Artiste total, il réussit aussi bien dans le photojournalisme que dans la publicité, la mode ou l’instantané de célébrités. Pour les photos personnelles, il préfère le noir et blanc, pour les œuvres de commande, il utilise la couleur. Les deux techniques sont présentes dans la rétrospective lyonnaise.
La diversité des thèmes abordés par Erwitt est prodigieuse, aussi l’exposition de la Sucrière est un incroyable patchwork dont la vue d’ensemble reconstitue les cinquante dernières années du monde. Pour les plus jeunes, c’est une téléportation dans un univers dont ils ont perçu quelques bribes au gré d’un vieux film, d’un ancien magazine. Pour les plus âgés, c’est une remontée des émotions. Pour tous, c’est un choc parce que les photos présentées sont rarement mises en scène : elles sont cueillies par l’objectif au gré de la chance et d’une longue patience. Erwitt, ce pickpocket de l’instant. L’artiste se définit lui-même comme un photographe « amateur » : empathique, il aime son sujet, il le dorlote au millième de seconde. Mais ce qui rend ses clichés universels et accessibles à tous les âges, c’est le sourire qui les illumine. Un sourire permanent, en demi-teinte, qui touche parfois la dérision, parfois l’éclat de rire. Mais qui se pare toujours de tendresse, de compassion. Les amoureux, les familles, les nudistes, les chiens, les enfants, les défilés militaires, les plages, la mode, les milliardaires, les chefs d’état … autant d’ilots devant lesquels s’arrêter et s’émouvoir.
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