Une fête des Lumières inclusive

La fête des Lumières, qui fête ses 25 ans cette année, n’est pas seulement l’occasion d’illuminations et de créations lumineuses pour le seul plaisir des yeux. De plus en plus, elle se soucie d’inclusivité et d’écologie.

Ainsi de l’installation de l’artiste britannique Amelia Kominski, épileptique et autiste, Celestial Brainstorm, qui plante une énorme lanterne magique sur la place de la Bourse pour tenter d’ouvrir une fenêtre sur les méandres du cerveau. A la manière des lampes rotatives que l’on trouve dans les chambres d’enfants, elle projette sur les façades du Palais de la Bourse et des immeubles les circuits neuronaux de l’un des organes (et muscles) les plus fascinants du corps humain.

Ainsi aussi du « totem » imaginé par Gérard Torres pour l’esplanade du Gros Caillou. Une œuvre directement inspirée de celle du sculpteur Arman, L’Heure pour tous, tout comme son titre est directement inspiré d’une œuvre de Marcel Duchamp, tour érigée de vieux projecteurs (obsolètes, même) comme une illustration parfaite de notre société, accumulant puis jetant. L’artiste a également conçu une partition sonore, diffusée par un dispositif de sources multiples intégré́ à la structure. Élaborée avec l'ensemble des participants, elle se compose de voix live à partir d’un continuum reprenant les mots lumière-pour-tous, que des enfants, ados, seniors, personnes éloignées de l’art en raison d’un handicap, d’un grand âge, d’une situation de précarité, d’exil, ont enregistré lors d’ateliers en amont. 

• Lumières pour tous, les projecteurs même, esplanade du Gros caillou
• Celestial Brainstorm, place de la Bourse
• Boom de lumières, parc Sergent Blandan, Lyon 7

Celestial brainstorm