en famille
Inauguré le 28 août, baptisé du nom d’une célèbre botaniste lyonnaise Clémence Lortet, néanmoins méconnue du grand public, il a été imaginé pour montrer la diversité des espèces adaptées au territoire et encourager les habitants et habitantes à intégrer ces essences dans leur propre jardin. Conçu également comme un laboratoire de ce qui pourra résister au changement climatique, il se présente comme un « espace unique et exemplaire » découpé en dix sections, classées en fonction des groupes d’essences. Ainsi, on y trouve un coin des arbres à fleurs, un autre des conifères, des arbres fruitiers, etc… il s’inscrit pleinement dans les projets de renaturation portés par la Métropole, qui a planté pas moins de 56000 arbres cet hiver et va en distribuer quelques 2000 l’hiver prochain aux habitants qui le souhaitent.
Une balade à l’arboretum permet aussi de voyager à peu de frais : on peut y voir un érable des Balkans, un charme de Corée, des chênes d’un peu partout et même un chêne à feuilles de châtaignier (originaire du Caucase), un micocoulier du Mississipi, un marronnier de l’Himalaya, un pin d’Alep qui pourrait être une alternative à la perte des épicéas locaux. On y trouve aussi l’historique mûrier blanc (qui a beaucoup été cultivé dans la région puisque ses feuilles sont la nourriture exclusive du bombyx mori, le ver à soie) et toutes sortes de fruitiers ainsi que des arbres « à feuillage intéressant ».
© Métropole de Lyon Anaïs MERCEY.
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