Un poisson nommé Kun

Spectacle de théâtre musical, ou peut-être plutôt un concert avec des comédiens, ou non, un spectacle d’ombre rythmé par des percussions ...

Nous suivons l’histoire, ou plutôt les histoires, d’un maître, le philosophe chinois Tchoung Tseu et de son élève qui suivent le fleuve, à moins que ce ne soit le fleuve qui les suive. L’élève essaie de comprendre ce que dit le maître, qui lui, tente de lui expliquer qu’il ne faut pas comprendre, mais savoir directement. Il essaie de lui expliquer avec des mots qu’il faut oublier ces mots pour véritablement comprendre ce qui doit être directement su. Mais ça, il le fait avec beaucoup d’humour, ou de rage, de poésie, mais le plus souvent, en marchant sur les mains.
Les ombres, quant à elles, cachent la lumière pour que les choses soient vues. Les marionnettes se cachent derrière des tambours volants pour qu’on les aperçoive en faisant semblant de chanter.
La musique est plutôt rock, mais avec un penchant pour la musique« contemporaine » et des influences de musique traditionnelle chinoise, mais vu qu’il n’y a que des percussions et du chant (mais beaucoup), c’est pas vraiment du rock, ni du jazz, quoique des fois...

Un poisson nommé Kun est un conte initiatique qui  nous amène à « grandir », à accepter le monde et son côté imprévisible pour se nourrir de la joie. Comme dit Tchouang Tseu, « Rien au monde n’est plus grand que la pointe d’un poil en automne ».